Le luxe détrône le pétrol au CAC 40

Cela faisait des année que le groupe Total, le géant pétrolier, monopolisait le trône du CAC 40. A vrai dire, depuis la création de l’indice, en 1987, la première place du poduim n’avait été occupée que par des groupes d’industrie lourde. Ce mercredi, c’est le numéro un mondial du luxe, le groupe LVMH, qui a détrôné Total en devenant la première capitalisation de la bourse de Paris.

LVMH détrône Total au CAC 40

Dirigé par Patrick Pouyanné, le groupe pétrolier Total n’a aujourd’hui qu’à bien se tenir face à l’industrie du luxe. Pour la première fois dans l’histoire du CAC 40, ce n’est pas une industrie lourde qui remporte la première place mais bien le numéro un mondial du luxe, LVMH, qui ne cesse de se valoriser, et ce au plus grand bonheur de ses actionnaires.

En mars dernier, le groupe avait déjà dépassé sa barre record des 100 milliards d’euros de capitalisation, et c’est maintenant la première place de la Bourse de Paris qu’il récolte avec succès. Un score des plus déboussolant pour Total et les autres grandes industries lourdes qui convoitaient cette place.

Un retournement de situation dû à la baisse du prix du pétrol

Pour cause de ce retournement de situation, vous l’aurez imaginé, une baisse du prix du baril de pétrol. En effet, ce n’est pas seulement LVMH qui a augmenté son indice, mais aussi Total qui a vu le sien baisser. Une baisse qui ne date pas d’hier, le groupe rencontrant des difficultés depuis 2014.

Malgré tout, c’est seulement la quatrième fois depuis l’an 2000 que Total ne tient plus la tête de la Bourse de Paris. Seuls les géants Sanofi, Orange et EDf avaient réussi, bien que ponctuellement, à ravir cette place, que la compagnie pétrolière avait toujours fini par reconquérir.

Jusqu’où le succès de LVMH va-t-il aller ?

La question est maintenant : est-ce que Total parviendra cette fois encore à retrouver son trône ? D’un côté, on pourrait se dire que oui, étant donné qu’il l’a toujours fait par le passé. D’un autre côté, l’essor constant et régulier du groupe LVMH, ainsi que la baisse du prix du baril de pétrol précédemment citée, peuvent nous faire douter du retour du groupe pétrolier en première place de l’indice.

Certes, Total fait plus de bénéfices que LVMH, mais la France est pourtant bien plus connue pour son industrie du luxe que du pétrol, un secteur qui aurait donc plus d’avenir dans l’hexagone, avec d’autre géants très bien placés comme Kering, qui possède entre autres Gucci. Jusqu’où le succès de LVMH va-t-il donc aller ? Seul le futur nous le dira.