Innovation : un soutien-gorge pour dépister le cancer du sein !

Eva, le soutien-gorge qui détecte le cancer du sein

Innovation : un soutien-gorge pour dépister le cancer du sein !

Impossible n’est pas faisable pour ce jeune mexicain de 18 ans. L’étudiant a eu l’idée ingénieuse de concevoir un soutien-gorge assez spécial : celui-ci serait capable de dépister un éventuel cancer du sein chez la femme. Un défi des plus innovants, mettant la science au service de la santé.

Quand la maladie vous donne de la détermination

Julian Rios Cantu, étudiant Mexicain de 18 ans, est un petit génie. Il a réussi, grâce à son imagination et ses compétences étendues, à concevoir un soutien-gorge révolutionnaire capable de dépister le cancer du sein. Une technologie innovante qu’il a baptisé Eva et pour laquelle il a été récompensé : il a gagné, samedi dernier, le premier prix du Global Student Entrepreneur Awards, une compétition internationale récompensant les étudiants entrepreneurs.

L’idée est apparue chez le jeune homme suite au second combat de sa mère contre la maladie lorsqu’il avait treize ans. En effet, la tumeur, au départ de la taille d’un grain de riz, s’est rapidement étendue jusqu’à devenir de la taille d’une balle de golf en moins de six mois. Diagnostiquée trop tard, la maladie a fait perdre ses deux seins à la maman de Julian.

Très affecté par cette épreuve, celui-ci s’est alors lancé le défi d’aboutir à une solution radicale pour aider les femmes dans la même situation que sa mère. Un investissement personnel qui traduit une solidarité envers la femme et une détermination à répandre le bien sur Terre. Pas étonnant que sa découverte fasse maintenant le tour des médias.

Un soutien-gorge révolutionnaire

Conçu pour les femmes ayant des prédispositions génétiques au cancer du sein, le soutien-gorge Eva est une vraie révolution. Il est relié à une application mobile afin d’enregistrer et d’analyser, d’une part, l’afflux sanguin, d’autre part, la chaleur corporelle, deux mesures dont la valeur augmente lorsque la maladie se déclare. En effet, lorsque le sein est atteint d’une tumeur, sa température s’élève et la texture du grain de peau change également.

Pour l’instant, Julian n’est est qu’au prototype de son invention et estime qu’il lui faudra au moins deux ans avant de pouvoir le faire certifier, breveter et commercialiser.

Rappelons que chaque année en France, ce sont plus de 12 000 femmes qui meurent du cancer du sein, et plus de 41 000 aux Etats-Unis.

Découvrez l’interview vidéo de Julian Rios Cantu sur Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=jM5-xGsW4N8,

et son interview pour El Universal (en espagnol) : http://www.eluniversal.com.mx/articulo/periodismo-de-datos/2016/10/5/luchan-contra-el-cancer-de-mama.

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